« Si Dieu le veut, la décision d’enseigner l’anglais sera mise en œuvre à la prochaine saison scolaire, car c’est la langue de la science, actuellement ».
C’est ce qu’a déclaré le président Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec la presse fin juillet.
Le débat sur cette décision se poursuit sur les réseaux sociaux et une vidéo ressortie de l’archive du net, fait particulièrement parler d’elle. Il s’agit de la toute première déclaration officielle d’un responsable quant à l’adoption de l’anglais dans le système d’enseignement en remplacement du français.
“A des arabes, il explique en français qu’il faut parler anglais”
Ainsi, fin 2020, l’ex ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tidjani Hassan Haddam plaidait pour cette option. Problème : il ne maîtrise ni le français, ni l’arabe et encore moins l’anglais.
C’est donc en cherchant des mots en français qu’il a tenté d’expliquer en Arabe qu’il faut adopter l’Anglais. Une illustration, en image, de l’absurdité de la décision du passage à la langue anglaise de l’école algérienne qui par l’effet de l’arabisation, a perdu la maitrise du française depuis une génération déjà, sans pour autant maitriser l’arabe. Des décisions idéologiques, à l’emporte pièce, que l’État algérien s’évertue à hisser en mode de gouvernance depuis 60 ans. Et ça continue…
« La place taâ el firansiya ». « Parce que el-farançia ». « Quelques bouldan ». « Donc je prends l’engagement bach ikoun une traduction en arabe »…
Traduction : « La place du français ». « Parce que le Français ». « Quelques pays ». « Donc je prends l’engagement pour qu’il y ait une traduction en arabe »…