« Pour ces gens, il n’y a pas d’imams, pas de savants, pas de Ulamas… Et qu’est ce qu’il y a alors, le vagin de leur mère ! ».
Non, il ne s’agit pas de propos prononcés par un voyous ou une petite frappe du quotidien, mais bien ceux de l’imam de la mosquée Djamaa EL Kebir à Alger, Ali Aya, s’adressant à ceux qui « nient l’existence de savants en Algérie » et critiquent ceux qui se prétendent détenteurs de ce statut.
Un langage d’autant obscène et ordurier qu’il est un des principaux représentants de l’islam en Algérie. Une référence religieuse et morale dans la société ( ou ce qui en reste).
Profession : Imam…
Il faut rappeler que l’imam de Djamaa EL Kebir, Ali Aya est connu dans la sphère médiatique pour ses prêches controversées. Cet homme de religion, habitué des plateaux de télévisions, fait partie du courant salafiste qui refuse toute forme de protestation et qui considère illicite de ne pas obéir aux gouvernants. Ce bourgeois millionnaire, donneur de leçons, a aussi appelé à voter pour le cinquième mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika pour, a-t-il dit « barrer la route aux aventuriers ».
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