Selon plusieurs sources, ce serait le journaliste sportif, algérien proche des frères musulmans et installé au Qatar, Hafid Derradji qui aurait recommandé et déployé le tapis rouge en Algérie, au Ckeikh Égyptien du nom de Omar Abdelkafy (également proche des frères musulmans). Une démarche suspecte de ce journaliste, proche du pouvoir Qatari, qui de l’opposition s’est rabiboché avec le pouvoir actuel algérien. D’autant suspecte que le Qatar est le pays asile des frères musulmans, en froid avec plusieurs autres monarchies.

« Le but est d’impliquer l’Algérie dans le bras de fer entre pro-mouvement des frères musulmans comme le Qatar et les pays qui viennent de l’interdire sur leur territoire, comme l’Arabie Saoudite, l’Égypte ou les Émirats », estime la journaliste Mouna Bekkis.
Et d’ajouter : « En tout état de cause, la venue de ce charlatan reste une insulte aux intellectuels penseurs écrivains algériens qui se battent avec de petits moyens pour redonner un peu de raison à une génération d’algériens perdue dans les méandres du charlatanisme islamiste importé un jour du moyen orient, mais désormais produit localement. Amin Zaoui, Said Djabelkhir, Razika Adnani, Kamel Daoud… autant d’intellectuels algériens jamais invités par les médias algériens, noyés de la wahabo-salafisme, et qui tentent sur facebook ou dans certains quotidien à maintenir un semblant d’intelligence et de raison dans un société qui se disloque au rythme de fetwas qui fleurissent au gré de l’actualité… «
Rappelons que le 20 mai de l’année en cours, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émirats et Bahreïn ont signé un communiqué commun dans lequel est dressée une liste de 59 personnalités religieuses affiliées aux frères musulmans, qualifiées de « terroristes ». On ne sait toujours pas si ce cheikh invité par l’Algérie y figure…