Ce n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une réalité vécue par des millions d’Algériens payés sur la base d’un des salaires minimum les plus faibles du monde (SMIG 20.000 da – 90€-).
« L’oignon a atteint 300 da ce matin », écrit un internaute algérien dans un post facebook. Un constat que confirme le site Observ Algérie, dans son édition de dimanche 2 avril, qui rapporte les prix des principaux fruits te légumes proposés dans les marchés algériens.
Ainsi, selon cette source, « ce ramadan 2023 est placé sous l’égide de la cherté. Les ménages souffrent d’une flambée des prix ». Se basant sur des prix dans plusieurs marchés, le site indique que « les prix ont atteint des records. Une grande partie des biens de consommation sont trop élevés, voire inaccessibles pour les petites et les moyennes bourses ».
Les légumes, fruits, viandes et œufs sont très chers, hormis la pomme de terre entre 55 et 80 dinars et des carottes entre 40 et 60 dinars, tous les autres légumes restent difficiles à approcher. Le cas de l’oignon est la meilleure illustration de ce marché en folie. Il est cédé à pas moins de 230 dinars.
Les haricots verts, de leur côté, ont battu tous les records. Ils sont cédés à 500 dinars le kg. Les fruits sont également concernés par la hausse des prix. Les oranges coûtent plus de 228 dinars/kg, la banane à 550 dinars et les fraises à plus de 500 dinars/kg.
Un peuple privé de viandes et de poissons…
De leur côté, les viandes rouges et blanches, les poissons et les œufs ont connu une hausse vertigineuse depuis le début de ce mois de ramadan. La viande rouge est à 2000 dinars le kg, le poulet à 500 dinars, le poisson à 600 dinars et les œufs à 600 dinars le plateau d’œufs. Sur ce point, les pouvoirs publics ont annoncé des prix plafonnés pour le poulet. Il est fixé à 350 dinars le kilo dans certains points de vente, mais il n’est pas tout le temps disponible. C’est le cas de la viande rouge annoncée pour 1200 dinars et qui n’est également pas disponible partout.
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Pour le site, malgré les promesses des autorités et de l’association nationale des commerçants et artisans, Tahar Boulenouar, qui tablent sur une baisse des prix d’ici la deuxième semaine du mois de ramadan, le manque d’efficacité des disposition prises ne convainc personne. Et « les prix ne baisseront pas de sitôt au train où vont les choses ».
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