En plus d’être président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri est également secrétaire général du Forum de Kuala Lumpur, en Malaisie, qui regroupe les grands partis islamistes proches des Frères musulmans dans le monde.
Des figures de ce courant se retrouveront, à partir de ce mardi 26 janvier, dans le cadre de la fondation Perdana, pour discuter du “système de gouvernance”.
Sur l’affiche de l’activité, rapportée par le quotidien Liberté, on sait qu’il y aura un Malaisien, un Turc, un Tunisien et un Égyptien. Mais… point d’Algérien.
Ainsi, sous le portrait d’Abderrezak Makri, annoncé comme un des conférenciers, le nom du pays d’origine ne figure pas. Ce qui a emmené le quotidien à titrer son article : » Makri a-t-il honte de son algérianité ?«
A décharge du président du parti islamiste Abderrezak Makri : il est islamiste et en tant que tel, il n’a d’allégeance envers personne d’autre que l’islamisme international. L’Algérie n’étant qu’un territoire, parmi d’autres, qui a vocation de faire partie d’un ensemble plus global appelé : OUMMA.
Pour certains la France, Pour d’autres les pays musulmans…
Makri est loin d’etre le seule responsable algérien qui tente comme il peut de se débarrasser de cette nationalité encombrante. En 2019, une source du ministère français de l’intérieur avait révélé que pas moins de 50.000 hauts responsables algériens ont été naturalisés français depuis 1962… Certains choisissent la France, d’autres les pays musulmans…
“Non, Lakhdar Brahimi n’est pas mort, il vit en… France!” ! Il a rejoins les 50.000 officiels algériens naturalisés depuis 1962…
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