« La génération des premiers moudjahidines, de 54-56 était islamique, les secrétaires des katibates, des enfants des zaouïa qui parlait un bel arabe de la langue du Coran (…) Après 56 il y a eu un putsch des arrivistes (…) La génération d’après 1956 est celle de la Soummam de Abane Ramdane (…) Le congrès de la Soummam a été un putsch contre la génération qui a lancé la révolution avec les valeurs islamiques ». « J’ai bien dit que c’est des putschistes, et je l’assume (…) Et c’est ce qui s’est produit entre le « salihines » (les bons moudjahidines) et les « louhaqa » (les mauvais). »
C’’est ce qu’on pouvait entendre au Centre Culturel d’Alger, le 1 janvier 2018, à l’occasion d’un colloque international islamique qui s’est tenu à Alger du 27 décembre 2017 au 1 janvier 2018. Une rencontre organisée et parrainée par l’Etat Algérien sous l’égide du ministère de la Culture algérien et le ministre des Affaires Religieuses tout aussi algérien.
Ainsi, l’invité de Mohammed Aïssa et d’Azzedine Mihoubi, un certain Mohamed Belghit, déclare que la révolution de Novembre était une révolution islamique et voulait pour preuve les documents de la révolution qui étaient « tous rédigés en arabe », selon ses dires. « Les bons moudjahidines dans les Aurès criaient Allah Akbar et Okba Khaled, le premier novembre 1954 », a-t-il affirmé.
Abane Ramdane, Ferhat Abbes… des « enfants de Bijar et serviteurs de la France coloniale» !
Poursuivant, cet historien habitué des plateaux télés algériens (notamment Ennahar et Echourouk), accuse Abane Ramdane et tous ceux qui ont participé au congrès de la Soummam d’avoir liquidé les « bons moudjahinie ». « Après 1956, on a commencé à éliminer la première génération des révolutionnaires en assassinat Lazhar Cheriet et Mohammed Laamouri (…) Ce sont les enfants des harkas qui ont triomphé, les enfants de Bijar et les serviteurs de la France coloniale, qui ont marginalisé à ce jour, la génération qui a déclenché la guerre de révolution en criant Allah Akbar. »
En somme, des thèses qui légitimeraient l’avènement d’un État islamique en Algérie puisque les « bons moudjahidines » qui avaient déclenché la guerre de libération le 1er Novembre 1954, l’avaient souhaité si ce n’est le putsch des mécréants, Ferhat Abbas, Abane Ramdane et consorts qui en ont voulu autrement, c’est-à-dire, une République démocratique et populaire.
La Vidéo Officielle
Rappelons enfin qu’aucune réaction n’a été enregistrée du côté du ministère des Moudjahidines, ni des associations, fédérations et autres, sensés s’occuper de la préservation de la mémoire.
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Y’a un dieux tous ce paye abane vous le rendez traître vous êtes vraiment des vrais harkis
VOUS PARLEZ DE ABDELKADER HADJAR DONT LA FAMILLE S EST RÉFUGIEE EN TUNISIE ET A L INDEPENDANCE BOUMEDIENE LEUR A FACILITE LD RETOUR POUR AVOIR. UNE MAJORITE AFIN DE PRENDRE LE POUVOIR UNE FOIS INSTALLE QUANT A ABDELKADE HADJAR S EST LANCE LORS DE L ARABISATION.