Le procès de l’affaire de la fuite à l’étranger de l’activiste Amira Bouraoui a eu lieu ce mardi 31 octobre devant le tribunal de Constantine. Le parquet a requis de lourdes peines contre les mis en cause.
Le procureur de la République a requis 10 ans de prison ferme contre Amira Bouraoui, assortis d’un million de dinars d’amende avec le maintien du mandat d’arrêt international lancé à son encontre, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
De nombreuses personnes soupçonnées d’avoir aidé Amira Bouraoui à quitter le pays ont été arrêtées dans la foulée, dont la mère de l’activiste, le journaliste Mustapha Bendjama, un chauffeur de taxi et un policier de la police des frontières (PAF).
Le procureur a, ainsi, requis 5 ans contre un policier de la police des frontières (PAF), 3 ans fermes contre le journaliste Mustapha Bendjama, le chauffeur Djamel Miassi, le dénommé Yacine Bentayeb et Khadija Bouraoui, la mère de Amira, non détenue.
Sur sa page facebook, l’homme politique et opposant Abdelkrim Zeghileche a tiré à boulets rouges sur ces algériens » qui préfèrent se cacher derrière « un pseudo soutien à Gaza » qui leur permet d’éviter de se mobiliser pour dénoncer les dérives de la justices algériennes.
Il écrit : « Du plus profond de mon cœur, je méprise celui qui se cache derriére la cause Palestinienne pour dissimuler sa lâcheté à affronter la cause algérienne. 3 ans de prison requis contre le journaliste Mustapha Bendjama et 10 ans contre Amira Bouraoui. »

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