Il aura fallu deux ans. Deux ans pour que les autorités se rendent compte que l’interdiction de l’importation allait faire flamber le prix des produits, notamment ceux de large consommation.
Officiellement décidée pour « préserver les réserves de change et favoriser la production locale », la décision de l’interdictions de l’importation n’aura pas pris en compte la faible capacité de production des opérateurs locaux, très loin d’être en capacité de satisfaire un marché de 45 millions de consommateurs.
Au final et après 2 ans de pénuries répétées et de privations, le site Observ Algérie rapporte que « le gouvernement algérien a fini par revoir sa copie ».

Le indique qu »après près de deux années d’interdiction, il est désormais possible pour les opérateurs économiques d’importer plusieurs produits ».
Selon cette source, « le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a décidé d’accorder le document de domiciliation bancaire pour l’importation de plusieurs produits qui faisaient auparavant l’objet d’interdiction ».
Citant le journal Ennahar, Observ Algérie indique que « des opérateurs économiques ont reçu le fameux document les autorisant à importer plusieurs produits. Il s’agit notamment des importateurs des produits en pénurie sur le marché listés par le ministère. C’est le cas des importateurs de vêtements et de chaussures, des produits cosmétiques, de la pièce détachée pour véhicules, des ustensiles de cuisine, des meubles et des produits de la quincaillerie et de la droguerie ».
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