Le temps aura donné raison au jeune franco-algérien, Amine Gouiri qui avait affirmé, le 6 janvier dernier lors d’une conférence de presse, qu’il n’avait aucun contact avec la fédération algérienne de football, bien que son président Djahid Zefizef l’ait affirmé quelques jours auparavant sur les ondes de la radio algérienne.
En effet, l’attaquant de Rennes de 23 ans a officiellement été convoqué par l’équipe de France Espoirs. Son nom figure dans la liste de Sylvain Ripoll.
Fin de suspens et surtout des affirmations des « spécialistes » d’Al Haddaf qui mêlent « amour du pays » et choix de carrière professionnelle. Le football étant un métier et non juste un jeu où on choisi « par amour ».
En effet, durant de longs mois, « ces sachants » de la question du football n’ont cessé de débiter leurs certitudes sur l’avenir de ce joueur en équipe nationale, à grand coup de discours nationaliste, évoquant une alchimie entre le cœur, le sang et le pays d’origine, oubliant que le football c’est d’abord une carrière professionnelle.
« Contrairement à ce que pensent les commentateur d’Al Haddaf, le foot c’est un peu plus sérieux que des histoire de sang et de cœur qui entreraient en compte dans les calculs pour faire un choix de carrière. Seuls les binationaux qui perdent tout espoir de rejoindre les Bleus opteront pour l’Algérie », commente la journaliste Mouna Bekkis.