Plusieurs médias tentent, par rhétoriques interposées, de minimiser la portée de la corruption dans laquelle est impliqué l’ex-secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd et ses deux fils, Jamil et Hanafi. Une campagne sur laquelle veut se reposer les avocats, du sulfureux « syndicalistes-millionnaires » pour demander sa libration.
Une nouvelle action a été enregistrée cette semaine lors de son procès ouvert lundi 24 octobre, devant le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. En effet, selon ce que rapporte le site Radio M, dans son édition d’hier mardi 25 octobre, la défense de Abdelmadid Sidi Said et de ses fils ont demandé leur libération provisoire « pour des raisons de santé ». D’ailleurs le syndicaliste était absent du procès. « Sidi Said était maintenu au niveau de la clinique de la prison parce qu’il ne pouvait pas marcher », rapporte la même source.
Une requête rejetée par le juge, arguant que « l’accusé reçoit toute l’assistance médicale nécessaire au niveau de l’établissement pénitencier ».
Rappelons enfin que le procès a été reporté au 31 octobre. Sidi Said est poursuivi pour deux affaires distinctes portant sur des suspicions de corruption dans des marchés impliquant les sociétés Mobilis et Sonatrach.
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