Le quotidien « Le Figaro » rapporte que l’énergéticien français Engie a annoncé ce mardi 30 août, que le géant russe Gazprom l’avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz auprès de lui « en raison d’un désaccord entre les parties sur l’application de contrats ».
Les livraisons de gaz russe à Engie avaient déjà considérablement diminué depuis le début du conflit en Ukraine, passant récemment à seulement 1,5 TWh par mois, a précisé dans un communiqué Engie, qui avait évoqué fin juillet une part de gaz russe dans ses approvisionnements de l’ordre de 4%.
50% de gaz algérien supplémentaire pour la France
Une réduction qui ne devrait pas trop inquiéter les français puisque leur président avait anticipé un tel scénario.
En effet, la presse rapportait hier lundi, qu’au lendemain de la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie, du 25 et au 27 août, le groupe français Engie a fait état de discussions avec le groupe Sonatrach sur le gaz.
Selon BFMTV et Europe 1, Emmanuel Macron a discuté lors de son séjour à Alger avec son homologue algérien d’un éventuel accroissement des livraisons algériennes de gaz à la France dans la perspective de l’arrêt éventuel des flux russes l’hiver prochain.
Selon les mêmes sources, Alger envisagerait d’augmenter ses livraisons à la France de 50%. Aucune annonce officielle n’a été faite lors de la visite, mais Europe 1 a précisé que des discussions devaient avoir lieu entre la partie algérienne et Engie dont la présidente Catherine McGregor a fait partie du voyage de Macron en Algérie.
Des contrats à moyen et long termes
« En ce moment, il y a des discussions entre Engie et le gouvernement algérien pour augmenter les livraisons de gaz et de GNL (…) Elles semblent être en bonne voie. Les proportions ne sont pas encore arrêtées », ont indiqué des sources de l’entourage du président français, jugeant que « + 50 % serait une cible crédible ».
« Des annonces seront faites prochainement, ce qui est sûr c’est qu’il y a eu rapprochement lors de ce déplacement », s’est contenté de déclarer pour sa part le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran.
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