Le philosophe et écrivain Smail Mehnana a publié, dimanche 19 décembre, un texte qui a fait hurlé les « arabophiles » et tenants de l’arabité algériens auxquels se sont naturellement joint les islamistes. En voici le contenu traduit par l’auteur et journaliste Mouna Bekkis.
Le mythe de la langue arabe / Par Smail Mehnana, Le 19 décembre 2021
Par définition la linguistique dit que c’est une langue morte. Ce n’est ni une langue de sciences, ni de savoir, ni même populaire. Mais les régimes arabes après les indépendances l’ont hissé en langue officielle dans l’éducation, le discours politique et médiatique par l’influence du Nationalisme arabe et du Nassérisme. Il ne s’agissait, en fait, que d’une stratégie pour séparer l’élite du peuple qui ne maitrise pas cette langue.
Tout cela pour que l’élite ne puisse pas avoir d’impact sur le reste du peuple.
L’élite s’est rendue complice avec les régimes pour fabriquer ce sacerdoce. Ce concept qui mène à sacraliser la forme des choses sans en comprendre leurs contenues. Et c’est ce qui se passe avec cette langue : la sacralité sans la compréhension.
Cette façon de faire a été utilisée par l’église durant le moyen-âge quand cette dernière avait sacralisé le latin alors qu’elle n’est même pas la langue du christ, ni celle des bibles, ni des peuples chrétiens.
Le latin est une langue morte qui n’est maitrisée que par les hommes d’église qui leur a permis une hégémonie sur tous les peuples d’Europe durant 10 siècles. L’Europe qui n’a pu se développer que lorsqu’elle a rompu avec la langue latine en la remplaçant par les langues locales.
Au jour d’aujourd’hui et malgré les sommes astronomiques dépensées dans la langue arabe, nous avons à l’université des étudiants en Master qui après 17 ans d’études en arabe, n’arrivent pas à formuler une simple phrase en arabe d’une façon correcte. On retrouve cela même dans la presse et chez les enseignants.
Cela ne veut pas dire que Boukherouba était au courant de cette situation. Il ne faisait que suivre ce qui se faisait en orient.
Texte traduit par la Journaliste et auteur Mouna Bekkis
Texte original

Benmohamed est un chantre avorté de l’arabo-islamisme , fils prodigue d’Ahmed Taleb Ibrahimi (sous sa gueule d’ange se cache un démon ) ,ses enfants sont partagés entre Paris et Londres et aucun ne se trouve sur le territoire algérien . Hier , ces colonisés de l’esprit par des rétrogrades de l’arabisme égyptien ( surtout) nous ont chanté l’arabe , cette langue creuse et parfois insensée , avec aucun impact sur le modernisme et ses technologies évolutives afin de s’inscrire dans le concert des Nations . Pour arriver à un bilan aussi régressif que tout un pan entier de la jeunesse algérienne vacciné jusqu’aux ……………abysses :
l’ Analphabétisme Bilingue
Un sabotage tout simplement.
Un désastre sur tous les francs
CQFD