Outre le cynisme des politiques qui l’utilisent pour détourner les peuples de leur propre sort, des écrivains méconnus qui écrivent des lettres à l’ONU ou hommes de religion qui s’enflamment pour gagner en notoriété et accéder aux subventions, la cause Palestinienne c’est aussi un business de plusieurs milliards de produits divers et variés dont le marché n’a toujours pas été estimé.
Rien que sur les réseaux sociaux algériens, on peut aussi bien trouver sous le label « Free Palestine » ou « Love Gaza » des Sweatshirt avec capuche à 5000 da, des packs de 6 gobelets à 600 da, des caquettes à 2000 da. On peut même trouver des réveilles analogiques ou numériques pour 8000 da. Le tout évidemment sous plusieurs designs et couleurs selon les goûts. A noter que du fait de la conjoncture le prix du drapeau Palestinien est vendu 20 à 30 % plus cher qu’à l’accoutumé, soit à partir de 2000 da selon les modèles.
Une exploitation de la mort d’enfants, de femmes, d’hommes, écœurante, mais qui semble rapporter ces derniers jours du fait des bombardements que subis la bande de Gaza où le bilan a dépassé les 8500 tués depuis le 7 octobre, date à laquelle le mouvement islamiste Hamas à lancé une attaque d’envergure sur le territoire israélien faisant 1400 morts.
Sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir évoque le sujet et écrit : « Les victimes est les pertes dans ce qui se produit est le pauvre peuple palestiniens. Tout le monde utilise ce peuple et sa cause dans un commerce personnel en fonction des besoins. Et c’est ce peuple qui paie les factures des guerres. »
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