Les tensions en France, ces dernières années, devant les risques d’attentats de masse ou individuels, mettent la société dans un malaise quasi-quotidien, générant des comportements de suspicions envers les français de confession musulmane.
C’est dans le contexte d’un nouvel attentat islamiste, la semaine passée, contre l’enseignant, Dominique Bernard, dans la ville d’Aras (département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France) que Karim Benzema s’est illustré par un tweet en soutien au Hamas palestinien dont l’attaque le 7 octobre dernier, contre le territoire israélien a fait plus de 1.300 morts, ce qui a ouvert la voie à des frappes israéliennes sur la bande de Gaza qui ont fait, selon un dernier bilan paru hier jeudi 20 octobre, plus de 3.500 morts.
Un tweet qui a allumé la mèche d’une nouvelle polémique contre ce joueur et à travers lui les français de confession musulmane.
Ainsi, après le ministre de l’Intérieur qui a accusé Benzema de faire partie des « Frères Musulmans », la sénatrice LR, des Bouches du Rhône, Valérie Boyer, qui a appelé à le déchoir de sa nationalité, c’est le président du parti Reconquête, Eric Zemmour qui y est allé de son analyse sur le cas Benzema et les musulmans de France.
Dans une intervention sur France 2 Eric Zemmour dira : « Je ne sais pas ce qu’est un islamiste, ce que je sais c’est que c’est un musulman qui veut appliquer la charia, la charia prévoit le djihad et le djihad veut dire tuer Dominique Bernard et tuer Samuel Paty. (…) Si je fais un lien entre les opinions de Karim Benzema et l’assassin du professeur de français ? Absolument, je fais un lien direct ».
« Toutes ces personnes-là pensent que la charia est une voie divine, qu’elle s’impose à eux et que dans la charia il y a diverses sourates et que cette charia prévoit, entre autres, le djihad qui est la guerre sainte contre les infidèles. Les infidèles, ce sont vous et moi », a-t-il ajouté.
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