Une séquence de courage télévisée rare en Algérie, en ces temps de répression et de menaces de prison qui planent sur toute voix qui sort de ligne tracée par le pouvoir politique algérien actuel qui a misé sur le tout policier avec sa régle systématique « mise sous mandat de dépôt ».
Une femme, encore, s’est illustrée lors du passage en Algérie, la semaine écoulée, du Rapporteur spécial de l’ONU sur le Droit de réunion pacifique et d’association, Clément Nyaletsossi Voule.
Il s’agit d’une journaliste du quotidien d’Oran, (un quotidien francophone comme à l’habitué, NDLR) qui au risque de se faire convoquer par la justice et mise sous mandat de dépôt pour une durée indéterminée pour atteinte au moral de l’armée ou tentative de déstabilisation du pays, a posé une question des plus pertinente et « sensible » au rapporteur de l’ONU.
Voici sa question :
Journaliste algérienne :
« A propos de votre évocation de la grâce, est-ce que vous la limitez seulement aux détenus d’opinion alors qu’on sait absolument que la prison est devenue la régle et non pas une exception comme le dit le droit international ? Tout le monde est menacé de prison. Est-ce que vous avez posé cette problématique, au sens large du terme, qui fait que tout le pays est une prison à ciel ouvert. »
NDLR : Le nom de la journaliste n'est pas audible. En espérant qu'il ne le soit pas plus dans les prochains jours suite à une instruction d'un tribunal quelconque pour une affaire quelconque.
Les couilles se sont les femmes qui les portent en Algérie ….