En mars 2023, en marge d’une journée d’information organisée à Boumerdes, sur les startups et leur intégration dans le tissu industriel, Okba Hanachi, Directeur général du Fonds de financement des startup affirmait que « plus d’une centaine de projets de startups ont été financés depuis 2020 », assurant que ces entités avaient obtenu le label « startup » et activent dans 18 créneaux à travers 22 wilayas du pays ».
Un produit « innovant » de ces startups fait déjà parler de lui, en ce mois de septembre 2023, notamment à travers une large campagne de communication via les réseaux sociaux.
Il s’agit d’une startup basée à Alger qui a mis au point un Kamis (robe de prière pour homme) portatif appelé « E-Kamis ».
Traduction :
« L’heure de la prière est arrivée et tu es dans une tenue pas adaptée ? La solution est le E- Kamis. Une petite pochette imperméable qui contient un Kamis. Pratique et que tu peux porter avec toi où tu veux, que ce soit au travail, à la plage, au sport. Tu peux aussi la laisser dans la voiture. Le plus important est que tu ne rates pas ta prière. Un Kamis fabriqué à partir de la meilleure qualité de tissu, léger et ne retient pas la chaleur. Une fois la prière terminée, il suffit de le rouler en boule dans la poche. Comme tu le vois dan la vidéo, la façon de faire est trés facile. En quelques seconde tu transformes ton kamis en pochette ».
« L’Etat finance les idées innovantes »
Rappelons enfin que dans ses explications, le DG du Fond de financement des Startups, avait souligné que le Fond qu’il dirige assure différents types de financement, pouvant atteindre le seuil de 5 millions DA au profit des startups en démarrage, tandis que les startups actuellement opérationnelles peuvent bénéficier d’un financement d’une valeur maximale de 20 millions DA. Les entreprises matures sont destinataires, quant à elles, d’un financement plafonné à 150 millions DA.
Prenant la parole lors de cette rencontre M. Yahi Mustapha, directeur de l’université M’hamed Bougara de Boumerdes, a affirmé dans son intervention, que « l’Etat assure désormais toutes les facilitations, en matière de financement, pour inciter les jeunes et les diplômés universitaires à investir le monde de l’entrepreneuriat, par la création de startups fondées sur des idées innovantes ».
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