Dans un post facebook, l’islamologue Said Djabelkhir revient sur le port du hijab imposé depuis quelques décennies dans le monde musulman plus précisément depuis la révolution iranienne en 1979.
L’islamologue publie la photo d’une famille juive haredim où la femme porte l’habit traditionnel et religieux de cette communauté ultrareligieuse et ultraconservatrice: Une frumka, qui n’est rien d’autre qu’un hijab, qui existe dans la tradition vestimentaire israélite des millénaires avant l’avènement de l’islam.
Un vêtement qu’impose aujourd’hui les salafitses aux femmes musulmanes, alors qu’il n’existe aucune obligation claire dans le Coran et qui d’ailleurs est toujours sujet à débat au plus haut sommet de la hiérarchie religieuse musulmane entre ceux qui affirment sont caractère obligatoire et ceux qui rejettent totalement ce caractère.
L’islamologue accompagne la photo d’un commentaire et s’interroge :
Said Djabelkhir : « Une famille juive salafiste (Haredim). D’où vient le Hijab ? »
Frumka, le vêtement des femmes haredims…
Selon ce qu’on peut lire sur Wiki pédia : « La Frumka est un vêtement porté par une minorité de femmes haredims, groupe religieux juif concentré en Israël, pour lequel, la modestie nécessite une couverture de tout le corps d’une femme, un shal (pluriel shalim, « châle »), y compris un voile couvrant le visage ».
La frumka est une mode vestimentaire pour les femmes harediot (« Craignant-Dieu en hébreu »). Il existe également des femmes sépharades qui affirment que leurs mères ont entièrement recouvert leur corps pour que l’on ne puisse pas discerner leurs figures. Un membre de la secte aurait expliqué qu’elle « suivait ces règles de pudeur pour sauver les hommes d’eux-mêmes. Un homme qui voit les parties du corps d’une femme est excité sexuellement, ce qui pourrait le faire commettre un péché. Même s’il ne le fait pas réellement pécher physiquement, ses pensées impures sont péché en soi. »
Ce groupe religieux est concentré à Bet Shemesh, mais se trouve aussi à Safed et à Jérusalem.
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