Le Maroc aurait accepté l’aide humanitaire proposée par les autorités algériennes. C’est ce qu’a déclaré le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi.
C’est ce que rapportent, ce lundi 11 septembre, de nombreux médias algériens qui s’appuient sur ce qu’ont indiqué de nombreux médias internationaux dont le journal saoudien Alarabyia.
« Après avoir répondu favorablement à l’aide proposé par 4 pays, le Maroc accepte l’aide de l’Algérie », écrit le site Observ Algérie qui ajoute, toutefois, que « cette information reste au conditionnel étant donné que les autorités algériennes n’ont pas encore confirmé le oui marocain ».
La même source rappelle que » l’Algérie a proposé de dépêcher une équipe de 80 secouristes spécialisés, ainsi que des aides matérielles. Elle a également ouvert son espace aérien pour ne pas entraver la mobilisation internationale en faveur des sinistrés. »
Rappelons, enfin, que pour l’heure, seuls quatre pays ont été autorisés à apporter leurs aides et se trouvent actuellement sur le terrain : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis.
Israël s’est également proposé à se joindre à l’élan de solidarité international. Au premier jour du drame, les médias rapportaient que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a « donné des instructions à tous les organes et forces gouvernementaux pour fournir toute l’assistance nécessaire au peuple marocain, y compris les préparatifs pour l’envoi d’une équipe d’aide dans la région ». « Le peuple d’Israël se (tient) au côté de ses amis (…) en cette période difficile », est-il indiqué dans le communiqué de son bureau.
Dernier bilan :
Plus de 48 heures après le séisme de magnitude 7 qui a frappé le Maroc la nuit de vendredi à samedi, le dernier bilan rapporté, ce lundi 11 septembre, par Libération, évoque 2 700 morts et plus de 2 500 blessés.
Dans son édition d’hier dimanche la chaîne Berbére TV indiquait que les populations amazighes vivant dans les zones enclavées et marginalisées des montagnes du Haut Atlas, à At Haouz sont les principales victimes.
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