L’élève de Relizane qui a obtenu la meilleur note au baccalauréat 2023 ne poursuivra ses études ni en Algérie, ni dans une université islamique comme l’annonçaient les médias algériens. En effet, celui que ces médias avaient utilisé dans une campagne de prosélytisme inédite, affirmant que son impressionnante moyenne de 19.50 était « une récompense d’Allah pour son apprentissage du Coran », poursuivra ses études au Canada.
C’est en tout cas ce qu’annonce, ce mardi 6 septembre, sur sa page facebook, l’expert canadien d’origine algérienne Hayem Ghandir.
« Je viens d’apprendre de mon ami Pr Mohamed Lachemi, président de l’Université métropolitaine de Toronto, que l’élève Mohamed Lamine Benkedache qui a obtenu la meilleur note au bac, a rejoint son établissement après avoir obtenu une bourse du ministère de l’enseignement supérieur. C’est lui-même qui la accueilli, hier, à l’aéroport (photo jointe) pour l’aider dans les procédures d’inscription », écrit-t-il dans le premier paragraphe de sa publication.
Sur les réseaux sociaux, c’est le second paragraphe qui aura suscité de nombreux commentaires. En effet, Pr Hayem Ghandir qui évoque son ami, président de l’université métropolitaine de Toronto, indique que ce dernier est de la même région (Relizane) que le jeune Benkedache, ajoutant qu' »il a rejoint le Canada après avoir obtenu son baccalauréat en Algérie en 1986″.
« Il reviendra comme est revenu le présient de l’université de Toronto »
Ce passage a été recoupé avec la promesse de cet élève, apprenant du Coran, faite au président de la république et aux médias assurant à tout ce beau monde que « si l’Algérie lui accorde une bourse à l’étranger, il reviendra aider à son développement ». Chose qui selon les inetrnautes est peu probable au vu de tous les étudiants qui ont quitté l’Algérie et qui ne sont jamais revenus et le professeur Mohamed Lachemi qui a accueilli le jeune apprenant du coran à Toronto qui a quitté l’Algérie en 1986 pour y rester n’en est qu’un exemple concret. Dans son commentaire, l’internaute Djaffar Tabbou écrit ; « Il reviendra comme est revenu le professeur qui l’a accueilli, qui est parti en 1986 et qui n’est revenu ni durant l’ancienne Algérie, ni durant la nouvelle ».
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