Les relations économiques Algérie-Russe se résument essentiellement, selon le bilan des échanges, à de la vente d’armes que l’Algérie achète à coup de plusieurs milliards de dollars chaque année et de nombreux accords « incompréhensibles », comme le domaine de… « la conquête spatiale ».
La Russie, une des plus modestes économies mondiales (11e) qui avec ses 1.160 milliards de dollars de PIB est à peine au niveau de l’Espagne en termes de performances économiques.
La pays de Poutine semble également voir dans sa relation avec l’Algérie une source de financement de ses projets dans le domaine de… l’espace.
En effet, dans son édition de ce lundi 3 Juillet, le site Observ Algérie rapporte que le directeur général de l’agence spatiale russe (ROSCOSMOS), Yuri Borisov, a effectué la semaine dernière une visite en Algérie où il a rencontré le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik.
Au menu : la concrétisation d’un accord signé entre Alger et Moscou à l’issue de la récente visite du chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune en Russie.
Selon cette source, qui cite l’agence d’informations Interfax, « dans le cadre de cet accord, la Russie invite l’Algérie à prendre part à la création d’une station orbitale russe. »
« La Russie propose aux pays africains, dont l’Algérie et l’Égypte, de participer à la création d’une station orbitale russe », a déclaré le chef de ROSCOSMOS à l’issue d’une rencontre vendredi avec le président russe Vladimir Poutine.
« Nous avons parlé de la création de constellations orbitales multi-satellites, de services de lancement, d’espace habité, j’ai proposé une participation à la station orbitale russe, et une à part entière, pas seulement pour la formation de cosmonautes, mais jusqu’à la construction de modules nationaux », affirme le responsable russe.
Le chef de l’agence spatiale russe a affirmé que son pays possède un des meilleurs développements mondiaux en matière de propulseurs à plasma. « Nous avons développé, peut-être, une des meilleures compétences au monde dans la création de tels moteurs [à plasma]», a-t-il souligné.
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Au pays de l’image…
« Ne reste donc à l’Algérie qu’à signer un chèque, un autre chèque, pour la concrétisation de ce projet Russe où le nom « Algérie » pourra apparaître, écrit en arabe, sur les écrans de télévision d’Ennahar et Echourouk TV », commente un internaute. « Un projet dont les objectif économique ne sont toutefois pas précisés dans un pays où la majorité de la population n’a plus accès à la viande ou aux fruits depuis prés de 5 ans ! », renchérit un autre.
Rappelons que dans leur quête d’image, les autorités algériennes, n’hésitent plus à puiser dans le trésor public et à dépenser sans compter dans des projets et des causes dont le retour en investissement n’a jamais été communiqué, alors que la population algérienne vit au rythme d’incroyables hausses des prix, une grande frange de la société étant privée de plusieurs produits de premières nécessité et que de nombreux médicaments dont des traitements pour cancéreux ou la simple anesthésie dentaire ont disparu des pharmacies.
En juin 2022, le Trésor Public a financé à hauteur de 100.000 da, le pèlerinage à la Mecque au profit de 43.000 pèlerins.
En décembre 2021, les autorités algériennes, à grand renfort médiatique, ont annoncé avoir accordé un nouveau don de 100 millions de dollars au profit de la Palestine.
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