“BALAREDJ TWIL EL GAIMA”: Le trope sexuel utilisée par Dr Chikhi à l’APN ! Mouna Bekkis explique…

La semaine écoulée, le conseiller du président de la République chargé des archives et de la Mémoire nationale et Directeur général des Archives nationales, Abdelmajid Chikhi, a certifié devant les membres de l’assemblée nationale populaire (APN) qu’une cigogne (BELAREDJ en algérien) avait en quelque sorte pris partie avec la révolution algérienne. Il a ffirmé devant l’assemblée et les caméras qu’il en a même été témoin et qu’il l’a même pris en photo. (Voir Vidéo)

Une histoire rocambolesque et surtout devenue une risée virale sur les réseaux sociaux.

Si une telle hallucinante histoire a été racontée par celui qui est l’expert algérien chargé de travailler, conjointement avec l’historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre l’Algérie et la France, il y’a pire !

Évoquant le « courageux » volatile, cet « éminent » historien a utilisé une formule allégorique tirée d’un chant populaire algérois. Soit « BELAREDJ TOUIL EL GAIMA » (cigogne au long cou).

Une formule que cette « sommité » chargée du dossier Histoire de l’Algérie ne semble pas en avoir saisi le sens.

En effet, cette expression n’est rien d’autre qu’un trope sexuel, que tous les algérois connaissent. Sur sa page facebook, l’auteur et journaliste Mouna Bekkis a donné, hier lundi 15 mai, le sens de cette phrase.

Elle écrit :

Mouna Bekkis : « Expliquez au type le sens de ce texte… »

Voici ce qu’explique la journaliste :

L’auteur du texte (de la chanson) fait une description de la cigogne en la désignant de « cigogne au long cou ». Puis lui conseille de ne pas se promener dans les pâturages de « la belle qui porte un bracelet de cheville et deux livres de poids sur elle ».

Or, dans le contexte de la chanson (les années 50) , les belles qui portaient des bracelets de chevilles étaient souvent des prostituées. Les deux livres de poids que la belle porte faisant référence à ses deux seins généreux.  

L’explication populaire dans l’algérois donnée au texte veut qu’il s’agit d’un trope sexuel qui évoque un pénis en érection qui se promène sur le corps d’une prostituée.

Un comble pour le membre d’un régime qui se veut hyper-conservateur et hyper-religieux !

“BALAREDJ TWIL EL GAIMA” Par Inel (reprise)


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