Un crédo usé et rabâché refait surface dans le discours politique. Il s’agit de la sempiternelle promesse de « prendre en charge le Tourisme et d’en faire un secteur phare de l’économie nationale ».
Ainsi, des concepts compliqués, tels que smart-villages, AI, tourisme-vert…, accompagne cette communication via les médias.
Pourtant un élément de base ayant directement lien avec la biologie est omis par les responsables en charge de la question : l’absence de toilettes publiques dans les villes algériennes.
Cette semaine c’est le témoignage d’un touriste étranger, en visite dans la capitale, qui a dû faire ses besoins derrière un arbre pour soulager sa vessie qui faisait le buzz sur les réseaux sociaux. Il a, ainsi, juré de ne plus jamais remettre les pieds en Algérie où il a été humilié à son âge.
L’absence de toilettes publiques dans les villes algériennes reste et demeure une aberration qui génère dégréements et traumatismes aux locaux comme aux visiteurs.
Il y’a une dizaine d’années, le héros de guerre et militant politique Lakhdar Bouregaa, décédé le 4 novembre 2020, évoquait le sujet sur un plateau-télé et n’a pas mâché ses mots.
Lakhdar Bouregaa : « A l’occasion de l’inauguration de l’aéroport d’Alger, j’ai entendu dire que l’Algérie ambitionnait de faire venir 10 millions de touristes grâce à cette infrastructure. La question qui se pose et je m’excuse pour cette expression : où est-ce qu’ils vont pisser ? Il n’y a pas de toilettes publiques ».
“Y A PAS DE TOILETTES !!” : Un touriste jure de ne plus remettre les pieds en Algérie !