« Les algériens ne sont ni exemplaires, ni sacrés. J’ai honte que mon nom soit lié à des personnes qui pensent de la sorte ».
C’est la réponse qu’a réservé l’influenceuse et actrice, Shirine Boutella, suite aux insultes qui se sont déversées sur son compte Instagram qui compte plus de 2.5 millions d’abonnés, qu’elle a dû fermer.
Ce déversement de vulgarités crasses, fait suite à sa prestation dans une nouvelle série Netflix intitulée « Christmas Flow », la réunissant avec le chanteur français, Julien Bouadjie plus connu sous le nom de Tayc.
Ainsi, pour les hyper-croyants algériens du net, qui ont à cœur de gérer la vie des autres, le comportement de Shirine Boutella n’est pas compatible avec la société musulmane algérienne. Selon ces moralisateurs qui ne s’émeuvent jamais des jeunes mères qui passent leurs nuits avec leurs enfants à même le trottoir en face du commissariat central d’Alger en ces froides nuits d’automne, Shirine Boutella porte atteinte à l’image de le femme musulmane.
Rappelons que les mêmes donneurs de leçons ont explosé son compte instagram d’insultes diverses et variées directement issues des valeurs d’où ils se réclament, suite au film Papicha.
La revendication « des valeurs musulmanes » semble être le nouveau dada de la jeune génération d’algériens. Certains pour les faire accepter à la star du football et capitaine de l’équipe d’Algérie, Ryadh Mahrez n’avaient pas manqué, l’été dernier, d’attirer son attention sur le fait que son épouse était habillée comme « une pute ». Une remarque que Mahrez n’avait pas manqué d’y répondre en une seule et unique photo :
Les algériens coincés dans leur religiosité sont les pires vipères de la planète…tellement insignifiants par ailleurs