Mercredi 17 novembre, Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté le projet de Loi de finances pour l’exercice 2022 (PLF 2022). Parmi les articles entérinés, l’article 14 portant sur l’imposition de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les agriculteurs.
Une taxe fortement critiquée par le président du partie El Bina, Abdelkader Bengrina, samedi 20 novembre, qui a accusé « des parties exerçant au ministère des Finances et aux services des Impôts, sous la coupe de l’influence française », d’être derrière ce texte de loi, qui menace, a-t-il dit, » la sécurité alimentaires de l’Algérie et des algériens.
« J’espère que c’est juste une erreur et non pas une manœuvre de le France pour affaiblir l’agriculture et favoriser le retour à le mendicité auprès d’elle et des autres », a-t-il lancé.
Ce lundi 22 novembre, c’est le président du parti islamiste MSP, Abderrezak Makri qui animait un meeting à Ain Defla. Revenant sur ce PLF 2022, il a abordé l’article qui stipule l’imposition de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les agriculteurs.
Makri a d’emblée accusé Bengrina de mentir. Il a affirmé que « certains mentent. Ils on voté pour le loi de finances qui impose les impôts sur les activités agricoles et ils prétendent défendre l’agriculteur ». Makri certifiera, à l’issue de on intervention que seul le collectif de son parti a voté contre cette loi.
Affaiblir qu’elle agriculture ? On n’a pas d’agriculture.