
C’est la question que pose l’islamologue Said Djabelkhir sur sa page facebook, ce vendredi 12 mars, après que les autorités saoudiennes aient décidé de recourir au procédé dit de « l’ensemencent artificiel des nuages».

Comment créer de la pluie ?
La pluie artificielle par ensemencement des nuages est une technique élaborée et appliquée pour la première fois en 1946, aux États-Unis, pour lutter contre la sécheresse qui sévissait dans la région de New York. Puis, elle s’est répandue pour lutter contre le manque d’eau à travers le monde. Beaucoup de pays commencent à recourir à cette technologie pour lutter contre la sécheresse.
L’ensemencement des nuages est une forme de modification du temps qui consiste à ajouter différentes substances (aérosols, petites particules de glace) dans des nuages afin d’influencer les précipitations. Il vise à intervenir sur les processus microphysiques liés aux échanges entre les différentes phases de l’eau dans le nuage (vapeur, liquide, glace) et ainsi sur la distribution et la taille des particules du nuage.
L’ensemencement des nuages peut être utilisé pour disperser le brouillard, diminuer la grosseur des grêlons ou augmenter la quantité de précipitations, faire pleuvoir avant une cérémonie ou un événement. Il est utilisé dans différents domaines dont l’agriculture, la lutte contre la désertification ainsi que dans le domaine militaire.
Les substances les plus généralement utilisées sont la neige carbonique et l’iodure d’argent pour initier la phase glace, et le chlorure de sodium pour former des gouttelettes de nuage plus grosses.
Commentaires d’internautes :
L’information n’a pas manqué de faire réagir les internautes algériens qui sont revenus sur l’hypocrite décision d’exécuter « salat istiskaa » (prière pour la pluie), le 6 mars dernier, alors que la météo l’avait prévue depuis plusieurs semaines auparavant. Alors que l’Arabie Saoudite décide de plutôt se fier à la science en débloquant des dizaines de millions de dollars pour créer de la pluie artificielle.
« L’Arabie Saoudite laisse salat istiskaa à l’Algérie et investie dans la pluie artificielle », peut-ton lire sur un des commentaires.
Une sentence qui rejoint la réflexion de l’auteur Amin Zaoui publié dans une de ses chronique, intitulée : Quand Riyad avance et Alger recule, chroniques d’une tragédie historique !
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