Dans son édition de ce mercredi 10 mars, le site France24 rapporte plusieurs commentaires sur la décision du président français Emmanuel Macron de faciliter l’accès aux archives classifiées datant de plus de cinquante ans, notamment celles sur la guerre d’Algérie.
L’Élysée a ainsi expliqué que les services d’archives pourront procéder aux déclassifications des documents couverts par le secret de la Défense nationale, selon le procédé dit « de démarquage au carton » s’étendant aux dossiers de l’année 1970 inclus. À comprendre, d’avant l’année 70 inclue (ne sont donc pas concernées les dossiers d’après l’année 71).
Pour Céline Guyon, présidente de l’association des archivistes français, cette déclassification reste de toute façon chronophage. « Il faut avoir à l’esprit que cela concerne des dizaines de milliers de cartons. Les délais vont toujours être très long », explique-t-elle. « D’autre part, le démarquage au carton ne concerne pas l’ensemble des dépôts d’archives. Cette procédure ne pourra être mise en œuvre que par le Service historique de la Défense et par les archives diplomatiques. Les fonds versés par les autres ministères, notamment aux archives nationales ne relèvent pas de cette procédure de simplification », ajoute-t-elle.
La thèse des internautes : « La réponse à la loi Zeghmati«
Pour les internautes, cette décision de Macron est « une réponse à la loi sur la déchéance de nationalité proposée par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati ». Pour les commentateurs, cette loi n’est rien de plus qu’une menace adressée à la France qui envisage depuis plusieurs années une loi de déchéance de nationalité pour les français détenteurs d’une deuxième nationalité mêlés dans des affaires de terrorisme. (Les lois internationales interdisant son application sur les personnes n’ayant qu’une seule nationalité).
Le but de l’Algérie étant dans ce calcul de faire en sorte que la France ne puisse pas déchoir les franco-algériens de la nationalité française du fait que les conventions internationales interdisent de fabriquer des apatrides.
D’où la réponse de Macron en brandissant la menace de l’archive qui pourrait mouiller des personnalités algériennes de hauts rangs (vivants ou morts) et surtout remettre en cause certains aspects de l’historie officielle de l’Algérie indépendante . Ce qui créditera bien des dossiers de l’ancien magistrat, Benyoucef Mellouk…
« Tu es mort ! » : Benyoucef Mellouk menacé de mort !
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