Incroyable pour beaucoup. Prévisible pour certains. Difficilement acceptable pour d’autres. Et pourtant l’éminent historien Algérien, le Docteur Mohamed Lamine Belghit révèle dans cette intervention accordée à la chaîne Numidia News que c’est le président Égyptien Djamal Abdennasser qui a déclenché la guerre d’Algérie.
« J’ai réalisé une recherche complète su l’histoire d’Egypte de 52 à 56. Et j’affirme que c’est Abdenasser qui a donné le feu vert à la révolution algérienne et à Benbella », a-t-il déclaré.
Il ajoute que Abdenasser a demandé aux leaders algériens : « Etes-vous en capacité de déclencher des opérations militaires dans 7 ou 11 endroits simultanément ? Si vous pouvez le faire, je vais annuler mes relations avec la France et je déclencherai la guerre de la révolution algérienne ».
Inadmissible pour les uns, secret de polichinelle pour les autres …
Entre ceux qui disent que l’information n’est pas nouvelle et qu’il s’agit d’un secret de polichinelle et d’autres qui affirment que cet historien ment, le débat est, depuis, ouvert.
Une question pourtant se pose : « pourquoi ce docteur en Histoire, professeur d’université reconnu par l’Etat Algérien qui lui ouvre les portes de toutes ses chaines de télévisions, l’animation des colloques consacrés à la mémoire et ses maisons d’éditions mentirait ? », peut-on lire dans un commentaire.
« D’autant qu’aucun démenti n’a été enregistré de la part du ministère des moudjahidines, ni même du FLN ou d’une quelconque organisation ou personnalité vivant du business de la mémoire », réplique un autre.
« Le Docteur Belghit par cette révélation remet en question bien des choses sur lesquelles ont menti les tenants du pouvoir en Algérie depuis l’indépendance », renchérit un troisième.
Belghit l’Historien cohérent …
« Il faut dire que le Docteur Belghit a, à son avantage, le mérite de la cohérence. Cette révélation va, en effet, en droite ligne avec ce qu’il avait déclaré dans une précédente révélation quand il avait déclaré que « Abanane Ramdane est un traître ».
Une autre révélation qui n’avait pas été contesté, non plus, par les structures officielles algériennes, très à cheval habituellement sur les questions de l’histoire qu’ils ont décidé pour leur pays.
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