« Hospitalisation à domicile: une solution adaptée aux malades à locomotion réduite ». C’est ainsi que titrait son article le 25 janvier 2016, la radio public portant sur ce que le média qualifiait de « dispositif d’hospitalisation à domicile lancé par le secteur de la santé publique » qui ajoute la même source « apporte une solution adaptée aux malades souffrant d’un handicap et aux personnes âgées ayant des difficultés à se déplacer vers les structures de soins ».

Dans son long article faisant témoigner des « citoyens » de diverses localités de la capitale, encensant l’initiative, la radio publique assurait que ce dispositif avait depuis 1999 bénéficié à 37.000 malades. La même radio avait mentionné « L’arrêté ministériel du 27 décembre 2015 qui prévoit la création, l’organisation et le fonctionnement de l’équipe de soins à domicile, au niveau des établissements publics de santé de proximité ». Et de souligner que « Les soins s’adressent aux personnes âgées, handicapés, ayant des difficultés à se déplacer vers les structures de soins ».
7 ans aprés, « Pour quand l’hospitalisation à l’hôpital ? »
7 ans après, aujourd’hui rangé dans le placard des diverses et nombreuses initiatives prometteuses annonçaient par les responsables politiques depuis l’indépendance du pays, force est de constater que la question de l »hospitalisation à domicile » est loin d’être la préoccupation première des algériens. C’est dernier semblent beaucoup plus préoccupés par une tout autre question, moins ambitieuses, mais bien plus concrète « Pour quand l’hospitalisation à l’hôpital ? ». La question est, entre autres, posée ce lundi 30 octobre 2023 par le journaliste du Soir d’Algérie, SLIMANE LAOUARI, dans sa chronique intitulée » L’avion-taxi, l’hospitalisation à domicile… Et maintenant ? ». Dans sa même chronique, le journaliste chute son sujet en s’interrogeant : « Il y a des années, on a pensé à plein de choses farfelues. On fait quoi, maintenant ? »
Rappelons que si les hauts responsables algériens et leurs familles se soignent tous à l’étranger (particulièrement en France), de plus en plus d’algériens (qui en ont les moyens) font de même, fuyant l’hôpital algérien qualifié par de nombreux professionnels de « mouroir ».
Selon un rapport de la ligue algérienne des droits de l’homme, paru en 2019 et rapporté par le site Algérie 360, dans son édition du 14 février 2019, « plus de 500 mille Algériens se font soigner chaque année à l’étranger, essentiellement en Tunisie, en Turquie et en France ».

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