“Je suis chez moi en France” : Bouchouareb veut trainer en justice en France la Justice algérienne !

Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux algériens sont dans un état d’emballement général après que plusieurs pages aient annoncé l’arrestation en France de l’ex-ministre de l’Industrie algérienne, Abdeslam Bouchouareb. Selon ces sources, ce haut fonctionnaire de l’état algérien serait sur le point d’être extradé vers l’Algérie suite au mandat d’arrêt international émis à son encontre par la Justice algérienne.

Une ridicule rumeur selon le site Algérie Part qui affirme que, comme tous les hauts cadres de l’état algérien qui vivent en France, cet ex-ministre millionnaire, mène une vie paisible en France est serait même prêt à affronter la Justice algérienne et le dossier qu’elle a contre lui.     

« L’ex-ministre algérien a démenti catégoriquement ces informations », écrit Algérie Part dans son édition d’hier  mardi 24 octobre.  

 « Je n’ai jamais été arrêté. Je suis chez moi et je circule en toute liberté en France », a-t-il ainsi expliqué au site.

« Abdeslam Bouchouareb a confié également qu’il s’est lui-même manifesté auprès des autorités françaises en se présentant devant une brigade de la Gendarmerie Française pour connaître la vérité sur les mandats d’arrêt internationaux lancés à son encontre par les autorités judiciaires algériennes depuis 2019-2020 », ajoute la même source.

Abdeslam Bouchouareb va encore plus loin dans le mépris qu’il affiche envers ceux qui l’accusent. Il a, ainsi, fait part dans ses déclarations de ses intentions de « lancer les procédures idoines au niveau de la Justice française pour contester ces mandats d’arrêt internationaux et faire valoir son innocence face aux graves accusations de corruption dont il fait l’objet de la part des autorités algériennes ».

« L’ex-ministre de l’Industrie et artisan de la politique du montage et assemblage des véhicules neufs en Algérie de 2014 jusqu’à 2019, a affirmé aussi qu’il se tient à la disposition de la Justice française et qu’il attend de connaître les suites que devront lui réserver les procédures lancées de son propre chef pour se défendre contre les condamnations pour corruption qui l’accablent en Algérie ».

Abdeslam Bouchouareb assure, par ailleurs, que « depuis 2019, les autorités françaises ne lui ont jamais adressé la moindre notification officielle pour l’informer de sa mise en examen dans une quelconque affaire de justice ou pour lui faire parvenir une convocation afin de l’informer des tenants et aboutissants d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice algérienne ».

Le même interlocuteur a révélé dans le sillage de ses déclarations à Algérie Part qu’il fut hospitalisé pendant près d’une année, à savoir de 2020 jusqu’à 2021, et qu’il n’était donc guère dans la capacité de se défendre convenablement devant les juridictions algériennes. L’ex-ministre de l’Industrie assure également qu’il avait fait parvenir aux autorités judiciaires algériennes les certificats médicaux attestant de son hospitalisation en France et de son incapacité à répondre aux convocations qui lui ont été adressées par des magistrats algériens.

Pour rappel, Abdeslam Bouchouareb est cité dans au moins cinq procès pour corruption en Algérie. À chaque audience, il a écopé de 20 ans d’incarcération par contumace, assortis d’un mandat d’arrêt international.


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