Les propos racistes et de haine que l’international algérien de l’OGC Nice, Youcef Atal a partagé sur son compte Intagram continuent de faire réagir en France malgré la suppression de la vidéo contenant ces propos et le petit mot d’excuse qu’il a publié.
« J’ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n’était pas mon intention, et je m’en excuse », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’il condamnait « fermement toute forme de violence » et que jamais il ne soutiendrait « un message de haine ».
Dans son édition de ce lundi 16 octobre, le site algérien TSA rapporte une synthèse de l’article du Parisien, publié hier dimanche 15 octobre intitulé « Attal, un dérapage anti-israélien puis des excuses », dans lequel le quotidien français dresse un durs portait du joueur et de son parcours.

Ainsi, à l’entame de son article, Le Parisien souligne que « quelques heures avant de passer à l’acte, l’auteur d’un attentat terroriste en 2020, à Nice justement, avait lui aussi partagé une vidéo de Mahmoud Al Hasnat.
Selon des proches du joueur « si Attal a eu un tel comportement ce n’est pas parce qu’il est « prosélyte » ou « salafiste », mais parce qu’il est issu d’une génération qui est « fondamentalement antisémite par éducation ». et à un ancien dirigeant de Nice d’ajouter « Et en plus c’est justement quelqu’un qui n’a pas reçu une grande éducation ».
Plus loin, Le même quotidien écrit « Youcef Atal a été élevé dans une famille « pauvre », dans « les montagnes de Kabylie et les quartiers de Tizi-Ouzou ». Sa force physique qui constitue l’un de ses atouts sur le terrain, il l’a développée « en courant derrière les chèvres ». Il a quitté l’USM Alger faute de pouvoir « payer son loyer », puis la JS Kabylie à cause de ses retards aux entraînements, « faute de pouvoir s’acheter une voiture ».
Poursuivant, Youcef Atal est décrit comme quelqu’un qui n’a découvert la civilisation et la « vie moderne » qu’en arrivant en Europe, précisément en Belgique où il a signé à Courtrai à 20 ans. En essayant de « retirer tout son salaire d’un coup », le joueur algérien se faisait avaler systématiquement sa carte bancaire par les distributeurs. « Il ne savait pas se servir de sa carte bancaire car il n’en avait jamais possédé », écrit encore la quotidien.
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