Des pays de l’UE qui appellent à supprimer toute aide à Gaza, la Suisse qui estime que la Hamas « doit être qualifié d’organisation terroriste » au même titre que Daesh, Al Qaida et les organisations jihadistes affiliées ou encore l’Égypte qui maintient ce jeudi 12 octobre sa décision de fermeture du poste-frontière de Rafah, reliant Gaza à l’Égypte, fermé mardi 10 octobre.
Selon les observateurs « tout est fait pour maintenir sous pression la population de Gaza afin de les pousser à se rebeller contre le Hamas ». Cette organisation affiliée à islamisme international (frères musulmans) à l’agenda extra-Palestine aura signé sa fin, suite à son attaque samedi dernier sur le territoire israélien qui aura fait selon un dernier bilan, toujours provisoire, 1200 morts.
Le riposte israélienne, qui n’en attendait pas tant, n’a pas tardé. Depuis samedi, les gazaouis vivent au rythme des bombardements. Il subissent également un siège, décrété par les autorités israéliennes, qui les prive d’électricité, de gaz, d’eau, de nourriture et de médicaments. Un blocus que les autorités israélienne disent décidé à maintenir jusqu’à la libération des 150 otages maintenus par le Hamas.
Ainsi, « en l’absence d’aide internationale et de lieux de refuge, ne reste aux gazaouis que l’option de se rebeller contre le Hamas qui les a plongé dans ce cauchemar et de se doter d’un représentant qui envisage pour eux des solutions autres que des opérations suicides sans la moindre plus value politique et qui finissent par les mettre sur le banc des accusés ».
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza, le bilan est passé ce jeudi 12 octobre à 1417 morts et 6288 blessés. Selon les autorités israéliennes prés de 4000 tonnes d’explosifs ont été larguées sur Gaza depuis samedi.
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