Les massacres des islamistes du Hamas commis, notamment contre des enfants sur le territoire israélien, que la population de Gaza est en train de payer cher, inspirent les islamistes algériens.
Sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir relaie la publication d’un membre de l’Association des Oulamas Musulmans Algériens du nom de Yacine Iamrane.
Yacine Iamrane écrit : « Mes frères Gazaouis, n’oubliez pas de nous envoyer quelques Jawaris (esclaves sexuelles). On nous a dit qu’il y’a beaucoup de marchandise aujourd’hui. N’oubliez pas vos frères ici. Nous vous avons soutenu durant les temps durs. Vous en faites pas pour le prix, nous paierons cash. »
Joignant un commentaire à la publication de cet islamiste, l’islamologue Said Djabelkhir écrit : « Cet individu appartient à l’association des oulamas musulmans algériens »
Dans une publication réponse, Yacine Iamrane répond au post de Said Djabelkhir. Il écrit : « Il a de la peine pour ses sœurs »
« Quand le Hamas livre les palestiniens au génocide ! »
Pendant que ce membre de l’association des oulamas musulmans algériens affiche son satisfécit et s’en amuse, le bilan des morts et des blessés dans la bande de Gaza ne cesse d’augmenter.
En juste quatre jours de bombardements israéliens le dernier bilan communiqué par le ministère de la santé local fait état de 950 morts et 5 000 blessés. Outre les bombardement les 2.3 millions d’habitants gazaouis font l’objet d’un siège. Les autorités israéliennes ont coupé l’electricité, le gaz et l’eau et tout ravitaillement en médicaments et nourriture est strictement interdit.
Ainsi, outre les bombardements, c’est le risque de famine et d’épidémies qui risquent d’emporter des milliers de personnes dans les prochains jours. D’autant que pour les autorités israéliennes, il n’est pas question d’arrêter son offensive « jusqu’à la destruction totale du mouvement islamiste Hamas ».
Côté israélien, un dernier bilan communiqué, ce mercredi 11 octobre par l’armée, fait état de 1200 morts. Les images des atrocités commises par les islamistes du Hamas font le tour du monde : enfants et mères décapités, vieux torturés, tueries de masse. Des images que les autorités israéliennes ont permis aux journalistes du monde entier de filmer et diffuser et qui mettent la Palestine sur le banc des accusés. De nombreux pays parmi lesquels l’UE ont supprimé leurs aides et ont annoncé leurs soutiens total à Israël.
« Désolé, il n’y a pas de marché aux esclaves à Gaza »
Dans son commentaire, l’auteur et journaliste Mouna Bekkis adresse un message à ce membre de l’association des oulmas musulmans algériens. Elle écrit : « Malhreusement, il n’y a pas de marché aux esclaves à Gaza. Tu devras régler ton problème à la main (madame cinq). A Gaza, il y’a des centaines de morts et des destructions. L’ignorance et la bêtise sont pire que les bombes. »
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