Le 8 septembre, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun affirmait, à partir d’Oran, que l’usine d’automobile de marque FIAT sera prête pour se lancer dans la production en fin 2023.
Lors de sa visite de l’usine implanté dans la zone industrielle de Tafraouik les responsables ont assuré que le taux d’avancement des travaux a atteint 75 %, faisant savoir que sa capacité de production est estimée à 90.000 véhicules par an.
Côté italien ce sont les médias qui se sont intéressés à ce projet ces derniers mois. Dans son édition du 30 juin 2023, le quotidien ITALIA OGGI était revenu sur les divers avantages que pourrait générer ce projet à l’Italie.
« L’Europe, jouant avec une tendance verte plus idéologique que réaliste les constructeurs vont hors d’Europe pour créer des usines afin de continuer à produire des voitures non électriques, qui continueront à disposer d’un important marché non européen », écrit le quotidien ajoutant que Stellantis a choisi l’Algérie et les bulldozers sont à l’œuvre pour construire une méga usine dans la province d’Oran, à deux heures de vol de l’Italie, où elle produira les Fiat 500 à moteur à combustion interne destinées à tout le Moyen-Orient ».
« L’investissement initial est de 200 millions d’euros, un millier d’employés devraient produire 60 000 voitures par an », ajoute la même source.
Et de conclure en listant les divers avantages mis sur la table par les autorités algériennes : « Le fait est que l’Algérie a mis sur la table une quasi-exonération d’impôts, un financement à des taux avantageux, des coûts de main-d’œuvre encore inférieurs à ceux de la Turquie et la possibilité de transférer les bénéfices sans contraintes. Comment résister face à une Europe qui s’est tournée vers l’électrique sans possibilité d’alternatives ! ».
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