Le 17 septembre 2021, l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika mourrait. Parti sans s’expliquer, sans un livre, san témoignage sur ses 60 ans de carrière politique. Disparu comme disparaissent les petites frappes de quartiers.
Paradoxe, aucun hommage de ses millions de courtisans. De ceux devenus millionnaire à Alger àaux courtisans de culture du fin fond des gourbis de Djelfa, rien.
Les médias qui le portaient aux nues, 20 ans durant, ont zappé l’anniversaire. Ni article, ni même un entrefilet ou une brève.
Autre paradoxe, la seule évocation de la disparition de ce personnage vient du plus virulent de ses opposants : Dr Amira Bouraoui.
Sur sa page facebook, le politicien Abdelkrim Zeghileche relaie un commentaire de l’opposante aujourd’hui en fuite en France.

Dr Amira Bouraoui : « Ils étaient si nombreux à adorer Bouteflika. Si nombreux au point d’adorer un cadre. Pourtant aucun de ces courtisans n’a évoqué l’anniversaire de sa mort. Tu les connaissais si bien Bouetflika. des ordures. de simples ordures. »
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