Pour répondre à la nouvelle loi d’interdiction du port de la ABAYA dans les écoles françaises, un styliste franco-algérien, du nom de Eddine Belmahdi a dessiné une ABAYA aux couleurs du drapeau français. L’objectif étant de rendre sympathique cette tenue à forte consonance idéologique et religieuse.
C’était sans compter les « mauvaises langues » sur la toile qui rappellent à cet « artiste-militant » que ce qu’il a dessiné « est une robe de soirée » et que la loi concerne l’école.
« Sauf que cette sympathique ABAYA au couleur française pou flatter l’égo du gaulois est portée par un mannequin qui semble avoir dépassé l’âge d’aller à l’école. Un peu con, mais bien malin notre artiste militant franco-algérien », écrit un internaute.
« En tout cas, il a bien choisi les écolières », lance sarcastiquement un autre commentateur.
« Quelqu’un peut expliquer à ce militant hallal que la loi concerne les écoles et pas des soirées méchouis », peut-on encore lire.
« Et donc c’est avec cette robe de soirée aux couleurs du tricolore que tu vois les élèves aller en classe ? », écrit, enfin, Monique, une autre internaute qui se dit enseignante.
Abaya, ou l’étendard de l’islam politique
Rappelons que l’ABAYA, une tenue du Moyen-Orient devenue « étendard de l’islam politique », fait l’objet d’une interdiction dans les écoles françaises. Ainsi, dans une note de service publiée le jeudi 31 août 2023 dans le bulletin officiel de l’éducation nationale française, le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, a détaillé sa décision d’interdire le port de l’abaya et du qamis dans les écoles. Il a également écrit une lettre que les chefs d’établissement pourront envoyer aux familles.
Selon le ministre, ces deux tenues manifestent « ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse», et « ne peuvent y être tolérées ». C’est pourquoi il enjoint les chefs d’établissement, de veiller à « à la prise en charge systématique des atteintes » à la loi du 15 mars 2004. Cette dernière indique que : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. »
Le ministre indique que le premier moyen du directeur d’établissement doit rester le dialogue, qui peut, « dans un grand nombre de cas, résoudre les tensions et dissiper les incompréhensions ».
Si ça n’est pas le cas, le directeur d’établissement doit convoquer les parents de l’élève. Pour autant, Gabriel Attal n’exclut pas la voie disciplinaire. Si l’élève persiste « dans un comportement contraire à la loi du 15 mars 2004 », alors il devra « être sanctionné disciplinairement », conclut le ministre.
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