Palestine, Arabie Saoudite ou Turquie font partie de ces pays sur lesquels s’identifient de nombreux algériens, notamment parmi les jeunes. Que ce soit dans leurs coutumes, leurs habitudes, leurs habits, ces algériens issus de la population « arabe d’Algérie » font montre du plus grand zèle pour paraître palestinien, turc ou saoudien dans leurs quotidiens, revendiquant même une appartenance à ces pays.
Un constat également observé dans les médias algériens avec des journalistes au langage arabe académique soigné, que 90% de la population ne comprend pas, ou encore ces émissions de divertissements ou les animatrices et invitées féminines sont fières de s’exposer avec leurs tenues Ottomanes dans un décor de Harem.
Ainsi, depuis quelques années, des pages facebook proposant des recherches de filiation au niveau des archives d’Istanbul en Turquie, sont assaillies de demandes d’algériens se cherchant une filiation turque. Un sujet loin d’être nouveau quand on sait que le quotidien Echourouk en faisait déjà échos, il y a quelques années, dans un article, daté du 29 octobre 2012, intitulé « Des algériens cherchent des filiations familiales dans les archives turques à Istanbul ».
Le sujet était, hier lundi 21 août, au centre de la question posée par l’auteur et journaliste Mouna Bekkis sur sa page facebook et qui aura suscité, de nombreux commentaires.
« Question : Pourquoi les Kabyles s’identifient à leur terre Africaine et méditerranéenne. Et les Arabes d’Algérie aux Turcs, Palestiniens, Saoudiens ? »
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