Dans une nouvelle réflexion, l’islamologue Said Djabelkhir revient sur la lâcheté de l’élite face à l’ascendant qu’exercent sur les diplômés et autres « intellectuels », les hommes de religion.
Il écrit :

Said Djabelkhir : « Il a 20 diplômes universitaires, mais il a peur de critiquer une idée ou la débattre. Pire, il a même peur de parler de ses propres certitudes. C’est ce qu’ont produit nos universités malhreusement. »
Rappelons qu’en Algérie, une grande majorité des imams n’ont pas terminé leur cursus secondaire. Au mieux, un imam est détenteur d’une « licence en Charia » (4 ans d’études après le BAC), obtenue dans une des deux universités islamiques du pays (Constantine et Kharouba d’Alger). Deux universités auxquelles sont orientés généralement les plus faibles moyennes au baccalauréat et qui ne figurent dans aucun classement mondial ou même régional.
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