«Ce que je peux vous dire à ce sujet c’est qu’il n’y a pas une personne à Guelma qui n’a pas connaissance de cette situation. Je vous parle des autorités locales, des riverains, des parents et alliés qui ne veulent pas voir l’innommable»
C’est ce que déclare un habitant de Guelma au quotidien El Watan qui nous rapporte cette semaine un témoignage de l’état du cimetière El Hadj M’barek Bokhari El Mogherbi où sont enterrés des « humains », parents et grands-parents des habitants de cette ville de l’est algérien.
« Entre tombes éventrées et autres dont il ne subsiste que quelques traces clairsemées, il n’est pas rare de voir des moutons en train de brouter ou des résidus d’une poubelle encore fumante », écrit le quotidien.
Comble de l’ironie, écrit encore El Watan, le parc de l’APC de Guelma se trouve de l’autre côté de la rue.
Au cimeterre animalier d’Asnières en France…
Sous d’autres cieux, le respect des morts, plus qu’un devoir est de l’ordre du sacré. Et ce respect dépasse les humains, puisque dans plusieurs pays du monde, des cimetières animaliers sont bien mieux entretenus que certaines mosquées en Algérie.
En France, par exemple, il existe une trentaine de cimetières animaliers répartis sur tout le territoire. Le plus ancien et le plus réputé se situe à Asnières et a été fondé en 1899 par l’auteur Georges Harmois et la journaliste féministe Marguerite Durand.
Citation Universelle :
“On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses défunts”
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