« J’aurais aimé que mon pays l’Algérie honore Gisèle Halimi l’avocate de Djamila Boupacha grande militante de la révolution algérienne, au lieu de la voir honorée en France. »
C’est ce qu’écrit ce mardi 7 mars, sur sa page facebook, l’auteur Amin Zaoui évoquant l’honneur qui lui sera réservé en France, demain mercredi 8 mars 2023.
Avocate, femme politique et écrivaine, Gisèle Halimi, morte le 28 juillet 2020, à 93 ans, a fait de sa vie un combat pour le droit des femmes. Parmi ses combats qui l’auront fait entré dans l’histoire sa dénonciation de l’usage de la torture pendant la guerre d’Algérie par les militaires français, ce qui lui avait valu une arrestation et une brève détention.
Dans une déclaration, Djamila Boupacha déclarait : « Gisèle a été non seulement mon avocate, mais une grande sœur. Elle a risqué sa vie pour me défendre et défendre l’Algérie ».
Hommage national en France
Rappelons qu’à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le président français Emmanuel Macron, devrait prononcer un discours et un hommage national en l’honneur de cette figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes, Gisèle Halimi.
La cérémonie se tiendra au Palais de Justice de Paris. Le lieu comme la date sont particulièrement symboliques pour l’avocate qui s’est illustrée par une vie pleine qu’elle a consacré en faveur du triomphe du droit.
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