L’histoire officielle algérienne rapporte que le 4 mars 1957, « Larbi Ben Mh’idi est assassiné par l’armée colobiale française ».
Hier vendredi, l’agence officielle APS rapportait que le ministre des moudjahidine, Laid Rebiga a affirmé à Oum-El-Bouaghi, à l’occasion du centenaire de la naissance de Larbi Ben M’hidi (1923-2023) et du 66ème anniversaire de sa mort, que « le message du chahid et de ses compagnons demeure une charge sur nos épaules, porteuse d’une responsabilité qui nous incombe ». Dans son allocution prononcé devant la maison natale de Larbi Ben M’hidi, à Douar El Kouahi, près d’Aïn M’lila, ce responsable a appelé « les Algériennes et les Algériens à ne pas se détourner de l’héritage glorieux que ces héros nous ont légué, qui donne tout son sens et sa grandeur à l’histoire de l’Algérie ».
“C’est un traître”
Pourtant, sur internet, de nombreux algériens ont du mal à partager l’histoire officielle concernant celui qu’il est présenté comme un « chahid » ou « héros de la révolution ».
« Ce traitre n’est en aucun cas une référence pour moi », peut-on, entre autres, lire dans un commentaire sur facebook.
Il faut dire que les révélations, jamais contestées, de l’éminent historien Algérien, Mohamed Lamine Belghit, lors du désormais historique colloque islamique d’Alger qui s’était déroulé au centre culturel de la capitale le 1er janvier 2018, a remis en cause de nombreuses vérités sur l’histoire officielle.
De nombreux algériens ont, en effet, appris que Larbi Ben Mhidi comme les organisateurs du congrès de la Soumam étaient des Harkis et des putschistes qui ont écarté et assassiné les véritables révolutionnaires qui étaient des arabes qui se sont levés pour « une révolution islamique » avec un seul mot d’ordre « Oqba-Khaled' ».
Mohamed Lamine Belghit : « Le congrès de la Soummam a été un putsch contre la génération qui a lancé la révolution avec les valeurs islamiques qui parlaient un bel arabe qui est la langue du Coran. Après 1956, on a commencé à éliminer la première génération des révolutionnaires en assassinant Lazhar Cheriet et Mohammed Laamouri (…) Ce sont les enfants des harkas qui ont triomphé, les enfants de Bijar et les serviteurs de la France coloniale, qui ont marginalisé à ce jour, la génération qui a déclenché la guerre de révolution en criant Allah Akbar et avec un seul mot d’ordre « Oqba-Khaled. »
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