Dans une contribution sur le site independentarabia.com, datée du 12 janvier 2023, l’auteur Amin Zaoui est revenu sur les attaques des arabophiles et chouyoukh salafistes contre l’identité et la culture Amazigh…
Extrait…
Le 12 janvier de chaque année, les Amazighs des pays d’Afrique du Nord et du monde célèbrent le nouvel an amazigh. Et à chaque célébration de cette fête civile, la discussion revient sur la question de l’identité et de l’histoire. L’occasion pour les « religieux extrémistes » d’entrer en scène pour et confondre le religieux et le terrestre pour gâcher une joie populaire spontanée et millénaire. Sejoint à ces derniers, des pseudo-intellectuels pour refaire l’histoire , l’ethnologie et la géographie humaine (…)
Selon le calendrier amazigh déterminé par le chercheur algérien Ammar Negadi (1943-2008), nous sommes en l’an 2973. Et ce calendrier a été fixé et déterminé à partir de la date de l’accession du premier pharaon berbère Sheshonq Ier. Ce dernier était de la tribu libyenne Meshwash, c’était entre 950 ou 952 av JC.
Avec l’avènement des fêtes du nouvel an amazigh, deux ennemis principaux apparaissent pour gâcher cette fête populaire, à savoir : les arabisants extrémistes et les extrémistes religieux.
Comme à leur habitude, les arabophiles nient cette approche historique du chercheur Ammar Negadi et quelques autres, considérant cette approche comme mythique et non historique.
Face à cela, nous pourrions nous interroger : Toutes les fondations des histoires des nations ne reposent-t-elles pas sur des mythes ? Les mythes sont le pilier solide sur lequel repose le processus d’édification de la nation, et plus les mythes sont forts, plus les composantes de la nation se solidifient.
La nation qui a des mythes anciens est la nation qui a un avenir plus stable, plus sûr et plus ouvert.
L’opposition des arabophiles extrémistes à ce calendrier amazigh ne vise pas à calmer le débat scientifique, mais plutôt à nier l’existence d’une nation amazighe avec son passé ancien, sa langue, sa culture et ses symboles…
Traduction, l’auteur et journaliste Mouna Bekkis, le 14 janvier 2023
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