Dans une publication sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir s’interroge sur l’apport et l’impact sur la société de ces dizaines de milliers d’étudiants en Charia que produisent les universités dans les pays musulmans.
Il écrit :
Said Djabelkhir : « Plus de 10.000 établissements affiliés à Al Azhar où étudient plus de 2 millions d’étudiants. Quel est le résultat ? Ces étudiants étudient-t-ils avec des outils qui leurs permettent de répondre aux préoccupations moderne de la société ? Ou se suffisent-ils d’apprendre par cœur les textes et les discours de leurs chouyuoukh qui eux même ont puisé leur savoir de leurs prédécesseurs ? En d’autres termes, Al Azhar travaille-t-il a produire des savants éclairé comme Taha Hossein et Ali Abderrezak, où des rétrogrades à l’instar de Atya Mabrouk qui veut imposer aux femmes le port d’une « KOFA »? »
« KOFA », le vêtement islamique contre le viol, selon le cheikh Atya Mabrouk
Au courant de ce mois de juin 2022, Naira Ashraf, une étudiante de l’université de Mansoura, en Égypte, a été victime d’un crime particulièrement atroce. Comme elle ne portait pas le hijab, de nombreux hommes de religions ont incriminé l’étudiante arguant que sa tenue a provoqué son agresseur. Le cheikh d’AL Azhar, Atya Mabrouk, a conseillé aux femmes de se vêtir d’une « KOFA », une sorte de voile intégral qui donne une apparence difforme au corps de la femme. KOFA en arabe signifie « couffin ». Ce qui a provoqué un tollé au sein des organisations de protection des droits des femmes…