Dans son édition de jeudi 22 avril, le site Algérie 360, rapporte que l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Rabah Madjer a été entendu par le juge de la 15ème chambre du tribunal de Sidi M’hammed sis à Alger. Une audition qui selon la même source, a trait à l’enquête sur l’obtention par le journal « El Balagh El Riyadhi » dont il était le copropriétaire, de publicités de l’ANEP.
Madjer s’explique…
L’ex footballeur a déclaré avoir présenté des pièces justificatives prouvant que le journal a été imprimé et publié au moment où il profitait de la publicité de l’État. Insistant sur le fait que pendant la période de sa gestion de ce journal, il a réglé régulièrement les taxes et les coûts d’impression. Par ailleurs, l’ancien ballon d’or africain qui a fait part de sa pleine confiance envers la justice algérienne, a affirmé s’être retiré au mois de novembre 2019, du journal « El Balagh », dont la liquidation a eu lieu le 28 avril 2020.
Madjer a indiqué que son assignation à la cour concerne « le règlement de quelques détails juridiques » relatifs à son activité commerciale. « Je me suis présenté en compagnie d’un ami devant la justice dans le cadre d’une affaire liée à une société de médias que je gérais auparavant » a-t-il déclaré en insistant qu’il était « absent lorsque le journal El Balagh avait été fermé ». « J’étais actionnaire dans ce journal. Depuis que je l’ai quitté, je n’ai plus de relation et je possède toutes les preuves pour le confirmer» dit-il.
Rabah Madjer a confirmé que les salariés du quotidien « ont tous perçu leurs indemnités ». Au sujet de la publicité, l’ancien sélectionneur national a précisé que le journal « n’a pas bénéficié de la publicité étatique entre octobre 2019 et avril 2020 ».
Enfin, selon la même source, le procès a été fixé pour le 12 mai de l’année en cours.
Rappelons que l’affaire avait fait grand bruit lorsqu’en août 2020, l’ex-PDG de l’ANEP, Larbi Ouanoughi, avait révélé que Rabah Madjer, possédait durant de longues années, deux journaux : « El Balagh » et « El Balagh Erriadhi ». Selon ce même responsable, « El Balagh » à lui seul a encaissé ces quatre dernières années 30 milliards», précisant que ses publications qui « étaient à l’arrêt avaient continué, plusieurs mois après, à encaisser l’argent de la publicité « .
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