» (…) voiler une fillette de quatre ans n’est qu’un viol déguisé ».
C’est le rappel qu’a tenu à faire l’auteur Amin Zaoui dans sa chronique publiée, jeudi 9 décembre, dans le quotidien Liberté, à l’occasion de la Journée internationale des droits humains célébrée chaque année le 10 décembre.
Expliquant ce phénomène de « voilage » de fillettes, l’auteur écrit : » Peu importe le vêtement féminin – normal, khimar, hidjab, haïk, nikab, ikhwan, djellaba, jupe, pantalon –, le regard porté sur la femme est un regard frustré. Le regard d’un violeur obsédé.
D’où vient cette culture de la frustration généralisée ou presque ?
Elle est, sans doute, le résultat d’un discours religieux extrémiste, intolérant et dominant, qui ne cesse de diaboliser la femme.
Il perdure depuis les années soixante-dix, présentant la femme comme un mal mielleux. Une malédiction divine inévitable.
Cette culture de la frustration est aussi la conséquence du discours pédagogique construit dans une école fanatisée, où la femme est en permanence présentée comme mineure éternelle et coupable perpétuelle. »
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