Le procès de B. Belhimer, fils de l’actuel ministre de la Communication, soupçonné d’être impliqué dans une affaire de trafic de drogue, ainsi que le chauffeur du ministère de la Communication, un parent de la famille du ministre, avec cinq autres accusés, originaires d’Alger et d’Oran, a été reporté par le tribunal correctionnel de la Cour de justice de Relizane, à la date du 28 novembre prochain. Le renvoi du procès est dû au fait qu’un des accusés dans cette affaire, originaire de la wilaya d’Oran, qui était en fuite, s’était rendu aux autorités la veille de l’audience.
Un rebondissement inattendu et sans doutes de nouvelles révélations qui pourraient réorienter l’enquête vers de nouvelles arrestations. Quoi qu’il en soit, selon Maghreb Émergement qui rapporte l’information, c’est ce qui a poussé le président du tribunal correctionnel à reporter le procès pour terminer l’instruction et à entendre les accusés en audience.
« Jusqu’à 20 ans de prison ! »
Les accusés sont poursuivis pour association de malfaiteurs et de produire, fabriquer, posséder, offrir, vendre, mettre en vente, acquérir et acheter illégalement dans l’intention de vendre, stocker, extraire, préparer, distribuer ou livrer à quelque titre que ce soit, soit le courtage, l’expédition, le transport en transit ou le transport de stupéfiants ou de substances psychotropes, selon l’article 17 de la loi relative à la lutte contre le trafic et l’usage illicites de stupéfiants et Substances psychotropes. Les peines fixées par cet article sont de 10 à 20 ans d’emprisonnement et une amende de 5 millions à 50 millions de dinars.
Genèse de l’affaire…
Les faits de l’affaire, remontant à l’année dernière, où la brigade de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale a saisi, lors d’un contrôle sur l’autoroute Est-Ouest au niveau de la commune de Ouad Rhiou, dans la wilaya de Relizane, une quantité de « drogues traitées ». La drogue, estimée à près d’un kilogramme, était dissimulée dans une voiture officielle du ministère de la Communication, conduite par le chauffeur du ministère, accompagné d’une autre personne qui a pris la fuite, malgré les coups de semonce de la gendarmerie nationale.
A cet effet, les services de la gendarmerie ont procédé à l’arrestation des suspects pour vente de drogues et le domicile de B. Belhimer à Alger perquisitionné. Il a été par la suite arrêté, alors qu’il n’était pas en compagnie du chauffeur du ministère et aucune trace de drogue n’a été retrouvée chez lui. Mais le juge d’instruction a décidé de le placer en détention provisoire à la prison de Belhacel, dans la wilaya de Relizane, avec le reste des accusés.
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