Youcef Atal a enfin appris la durée de sa suspension, après que la LFP ait rendu son verdict hier mercredi. Cette décision fait suite à un post controversé publié par le joueur de l’OGC Nice en lien avec le conflit israélo-palestinien.
L’international algérien et sous contrat avec l’OGC Nice jusqu’en 2024, écope d’une lourde sanction de sept matchs de suspension ferme à partir du 31 octobre.
« Après saisine du Conseil national de l’éthique de la FFF, la Commission de discipline de la LFP prononce la sanction suivante : sept matchs de suspension ferme », a indiqué La Ligue de Football Professionnel (LFP) dans un communiqué publié mercredi soir sur son site Internet.
« Youcef Atal sera donc absent pour une longue période avec son club si ce dernier accepte de le garder dans ses effectifs une fois la sanction levée, ce qui semble peu probable en raison de la tournure prise par les évènements puisque l’international algérien n’est pas encore sorti d’affaire », estime le site TSA qui rapporte l’information ce jeudi 26 octobre.
La descente aux enfers du joueur ne s’arrête pas là puisqu’il fait l’objet également d’une enquête préliminaire confiée à la police de Nice pour « apologie du terrorisme » suite à une saisine du préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, et du maire de Nice, Christian Estrosi. Selon le site BFMTV, Youcef Atal risque « jusqu’à 7 ans de prison et une amende de 100 000 euros, car ses propos ont été publiés sur un réseau social accessible au public via Internet, ce qui est passible de sanctions en vertu de la loi française ».
L’affaire…
Après avoir partagé une vidéo d’un prédicateur palestinien où il implore Dieu d’ « envoyer un jour noir sur les juifs », l’international algérien de l’OGC Nice a suscité une vague d’indignation et de condamnations en France.
Le message du prédicateur palestinien que Youcef Atal a partagé sur Instagram « attaque clairement les juifs et non les sionistes », estime de nombreux commentateurs en France. « Ce qui est une injure raciale qui a fait tomber le latéral algérien sous le coup de la loi française ».
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