Dans sa chronique du jour intitulée : « Lui parle de tensions et son chef de pénuries », la journaliste du Soir d’Algérie Malika Boussouf, relaie un fragment de la lettre d’un malade chronique de Tlemcen, âgé de 87 ans, adressée le 5 octobre, au ministre de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun. Lettre à laquelle ce responsable n’a pas répondu.

« Les officines souffrent depuis des mois d’un manque flagrant de produits pharmaceutiques de première nécessité. Je passe sur l’insuline et les antidouleurs et ne citerai que Azop, indispensable pour les glaucomateux, dont je suis, et qui est introuvable. Et cela, tout juste pour faire gagner des sous au Trésor public au détriment du pauvre populo que vous condamnez à la canne blanche… êtes-vous conscients du danger que vous nous faites courir ?»
Dans son texte la journaliste rapporte un témoignage glaçant : « Quelqu’un m’a raconté il y a quelques jours comment un parent à lui s’était fait recoudre, à vif, la main. C’est à prendre ou à laisser et dans le pire des cas, vous vous faites suturer à vif parce qu’à l’hôpital, aussi, on manque d’anesthésiant. J’ignore si, depuis, les choses se sont améliorées. Mais ce que je sais, c’est que le problème ne touche pas que la capitale ».
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