“On fait ce qu’on peut et Allah guérit”: L’ordonnance en Arabe d’un médecin à Alger fait le buzz !

L’ordonnance du Docteur Bourenane Abdelhakim, Médecine Générale à Alger, rédigée en arabe, fait le tour des réseaux sociaux et suscite de nombreux commentaires.

On peut ainsi lire à la dernière ligne, une formule par laquelle le médecin décline toute responsabilité quant à l’efficacité de sa prescription, voire sur l’effet des médicaments prescrits sur le patient : « On fait ce qu’on peut et c’est Allah qui guérit ».

« Court simple et permet de dire au patient s’il ne se rétablit pas ou à la famille s’il meurt que c’est le Mektoub. C’est Allah qui n’a ni voulu le guérir ou qui a voulu sa mort », écrit un internaute.

Pourtant, si les tenants de l’idéologie arabo-islamiste applaudissent ce qu’ils considèrent comme « un exploit qu’allah récompensera » et appellent à imposer la généralisation de la rédaction en arabe des ordonnances, ils sont tout aussi nombreux à marquer leurs inquiétudes sur cette pratique et l’inconscience de ceux qui applaudissent ce véritable danger sur la santé public.

Un danger pour la Santé publique

« Abruti, t’es pas au courant que tous les médecins, pharmaciens et professionnels de la santé sont francophones et qu’ils maitrisent mal l’arabe. Et si un pharmacien te donne le mauvais médicament parce qu’il aura mal lu l’ordonnance en arabe ? », répond une internaute qui se dit médecin à Alger.

D’autres n’ont pas manqué de souligner le danger d’écrire des noms de médicaments en arabe qui sont souvent longs et une erreur peut facilement se glisser dans la formulation ou la prononciation. « Surtout que certaines lettres ou syllabes se prononcent différemment en arabe. Le « U » et le « G » par exemple n’existent pas en arabe. On peut donc juste s’en rapprocher. Ce qui peut fausser la lecture et un médicament pourrait facilement être pris pour un autre », précise un commentateur.

En effet, pour les détracteurs, cette démarche purement idéologique, est loin d’être sans danger pour la Santé publique.

« AESCULUS PAEONIA BOIRON »

« Les médicaments s’écrivent en lettres latines pour éviter toute erreur de transcription et de lecture. D’autant que les noms des médicaments sont souvent complexes. Dans ce domaine, la moindre erreur d’écriture ou de compréhension peut conduire à la mort. Allez écrire en arabe « AESCULUS PAEONIA BOIRON » sans risque d’erreur », écrit Mourad qui se dit pharmacien à Alger.    

« Ne voyez-vous pas qu’une erreur dans l’écriture des deux médicaments : Sinulin qui est utilisé pour le traitement du diabète et le Sulfinex utilisé pour les infections des voies respiratoires, peut-être catastrophique et peut provoquer la mort ! », lance un autre.


Dr Najat Belatreche et ses ordonnances en arabe : Alerte sur un danger pour la Santé publique !


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