Dans son édition de ce mercredi 10 mai, Le Soir d’Algérie est revenu sur cette fameuse boule de feu aperçue dans la nuit du dimanche à lundi dans le ciel d’Alger.
« Signe divin, vaisseau extraterrestre s’écrasant au sol et autres interprétations fantaisistes ont circulé avant que le Centre algérien de sismologie et d’astronomie, le CRAAG, ne mette les points sur les i. », écrit le site ajoutant que « le CRAAG vient de faire la lumière sur ce phénomène qui n’a rien de métaphysique. Il s’agit simplement d’un météorite.
En effet, le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) a apporté la version scientifique avérée sur ce phénomène somme toute normal. Cette boule de lumière qui a traversé le ciel de plusieurs wilayas d’Algérie, est un rocher qui va à une grande vitesse, laissant une traînée lumineuse derrière lui. « Il a été aperçu pendant plusieurs secondes de l’ouest au sud-est dans la nuit du 7 au 8 mai vers 23h59 (heure locale). »
La taille de ce météorite, qui atteint une largeur de deux fois un terrain de football, est suffisante pour faire de gros dégâts s’il tombe dans une zone habitée. Les astéroïdes de cette taille sont jugés dangereux s’ils passent à moins de 7,5 millions de kilomètres de la Terre.
L’un d’eux, le 2023 CL3, passera d’ailleurs au plus proche de la Terre le 24 mai prochain, à une distance de moins de 7,2 millions de kilomètres, on comprend aisément pourquoi la Nasa le garde à l’œil. Et si cela peut sembler lointain à l’échelle humaine, cette distance n’est pas énorme dans le schéma de l’espace.
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