Les ministres sont en apprentissage : L’incroyable déclaration de Tebboune…

La phrase n’a échappé à personne. Elle a été prononcée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec les médias, le 23 avril. Ainsi, pour lui, les ministres sont là non pas pour mettre en œuvre un programme, réaliser des résultats, gérer un département ministériel, mais pour… apprendre et « acquérir de l’expérience ».

Évoquant le sujet, le journaliste Hakim Laalam dans sa dernière chronique parue ce lundi 25 avril, écrit :

« Ce qui a retenu mon attention, c’est deux segments de phrases. Je vous les livre en résumé : si des ministres ont failli, ils seront remplacés. Bon ! Là-dessus, je suis d’accord, même si j’en connais au moins un qui n’en a pas foutu une, mais qui a survécu à tous les remaniements.

En revanche, c’est la suite qui a fait revenir des relents aigres de la chorba de la veille dans ma bouche. C’est jamais agréable ce genre de remontées acides. Djidji a déclaré ceci : certains ministres acquerront l’expérience qui leur a fait défaut par la pratique, avec le temps.

Euh… ben non ! C’est pas comme ça que ça marche, mon Djidji ! Mais plutôt que de t’expliquer pourquoi je te sors mon plus beau « NON » du magasin fort rempli de mes « NON’S », je vais te conter une histoire. Une histoire vraie. Jeune reporter sportif, à peine âgé de 26 ans, j’avais interviewé le coach des Verts, à cette époque. Le Russe Rogov. Et cet homme à l’immense et inestimable expérience d’entraîneur de foot, avec son délicieux accent tellement inimitable lorsqu’il avale les pronoms, articles définis et indéfinis et parle de lui à la 3e personne du singulier, a dressé devant mes yeux éberlués de bleu du journalisme sportif ce constat : « Rogov, entraîneur national. Rogov convoque joueurs pour représenter Algérie. Rogov, pas le temps apprendre à joueurs convoqués contrôle de balle et placement sur le terrain ! Ça, Rogov suppose que déjà fait en clubs ! » Voilà, mon Djidji ! Et lah’didh kyass !

Un ministre est ministre tout de suite lorsqu’il est convoqué dans la team DZ. Il n’est pas là, il n’est plus là pour apprendre et acquérir de l’expérience. Pour ça, y a des écoles, des instituts et des paliers intermédiaires de gouvernance. Et toi mon Djidji, tu n’es pas Jacques Martin — que Dieu ait son âme — à leur passer des oraux d’aptitude le dimanche, Allah Ghaleb ! »


“Dès qu’il s’occupe d’un produit, il disparaît !” : Maamar Farah se paye Rezig !


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